Nombres complexes (trigonométrie et géométrie)
Sommaire
Introduction 
Ce cours fait partie d'un ensemble de cours sur les nombres complexes :
 - une introduction :  
Nombres complexes (introduction)
,
- deux cours qui recouvrent le programme de l'option "Mathématiques expertes" de classe terminale : celui-ci et 
un 
autre sur les équations
 en cours d'élaboration,
- le cours 
Géométrie du plan complexe
 qui décrit les isométries et les similitudes du plan complexe
avec exercices et figures.
Prérequis
Pour vous assurer de vos connaissances de base sur les nombres complexes, 
consultez  le cours WIMS 
Nombres complexes (introduction)
 et testez-vous sur les exercices.
Plus précisément, avant d'aborder la partie calcul algébrique, vérifiez 
que vous avez acquis les notions et les méthodes de la partie 2. Avant d'aborder la partie trigonométrie, 
vérifiez que vous avez acquis les notions et les méthodes de la partie 3. Pour la partie géométrique, 
travaillez les parties 1 et 4.
Ensuite vous pourrez poursuivre votre étude.
Calcul algébrique
- 
    Formule du binôme de Newton
- 
    Équations linéaires
Pour compléter l'étude des équations  à coefficients complexes, étudiez le cours 
Nombres complexes (équations)
. En particulier, c'est dans ce cours 
que vous trouverez la résolution des équations en 
 et 
.
Trigonométrie
- 
    Formules de trigonométrie
 
- 
    Démonstrations de quelques formules de trigonométrie
 
- 
    Forme exponentielle, propriétés
- 
    Exercices
-  
    Formule de Moivre
- 
    Formules d'Euler et linéarisation
- 
    Somme d'exponentielles complexes
- 
    Écriture exponentielle et formules trigonométriques
 
- Applications
 
Géométrie
-  
    Alignement et orthogonalité
- 
    Cercles
- 
    Détermination de lieux
- 
    Nombres complexes et suites (exercices).
  
Formule du binôme de Newton
La formule du binôme de Newton se démontre dans 
 de la même façon que dans 
.
Formule du binôme de Newton. 
Soient 
n et 
k deux entiers naturels, avec 
, on appelle coefficient binomial le nombre noté 
 défini par :
 
Si 
a et 
b sont deux nombres complexes, et 
n un entier naturel, alors on a la formule suivante :
 
 
 
Nous verrons à la page 
    
Formules d'Euler et linéarisation
 une application de la formule du binôme de Newton à la trigonométrie. 
 Exercices. Application de la formule.  
- Calculer les expressions suivantes :
 
 		. 
-  Montrer que pour tout 
n entier naturel :    
- Soit 
n dans 
, calculer les deux expressions :   
 et 
 
 	Il pourra être judicieux de calculer An + Bn et  An - Bn.	 		 
- 
Développement d'une puissance
 
 Exercices. Coefficients binomiaux.  
- Quel est le coefficient du terme 
a6 b7 dans le développement de 
 	Le coefficient vaut :   
- Pour calculer des sommes.
- Démontrer que, pour 
, on a 
 
En déduire 
-  Retrouver ce dernier résultat en dérivant 
(1+x)n
 
 
  
  
Équations linéaires
Il s'agit de résoudre, dans 
, le cas simple des équations du type 
a z +
b=0, où 
a et 
b sont des nombres complexes. 
La structure de 
 permet de conduire les calculs comme dans  
. 
Pour l'étude générale, on procède par disjonction des cas et on note  
 l’ensemble des solutions.
Règle. 
- Cas : 
a = 0 et 
b= 0, l'équation admet tout nombre complexe pour solution : 
 
- Cas : 
a = 0 et 
, l'équation n'a pas de solution : 
- Cas : 
, on ajoute 
-b des deux cotés de l'égalité
et on divise les deux membres par 
a : 
 
 Exemple.
Résoudre dans 
 l'équation : 
En appliquant la méthode ci-dessus, on obtient : 
 
 Exemple aléatoire.
Résoudre l'équation 
() z=.
La solution est 
.
 Exercices. Résoudre les équations suivantes.  
- 
- 
- 
 
Les systèmes de deux équations linéaires à coefficients complexes, se résolvent, eux aussi, comme on le fait 
habituellement dans 
 : par les méthodes d'addition, de substitution ou par la méthode du pivot.
Exercice. 
Résoudre dans 
 le système :
    
  
    La solution est : 	 et  .
 
  
  
On se propose ici  d'énoncer, puis de démontrer à la page suivante quelques-unes des formules de trigonométrie,
on pourra les retrouver en utilisant les nombres complexes (voir 
    
Écriture exponentielle et formules trigonométriques
).
Pour 
a,
b,
p et 
q des nombres réels, et lorsque toutes les expressions sont bien définies :
 Deux formules fondamentales.
  
 et  
 
 Formules de l'arc moitié.
- 
- 
- 
 
-  Si l'on pose 
, alors on a : 
 
 Lignes trigonométriques de sommes ou différence.
Enfin, lorsque toutes les expressions sont bien définies :
 
 Somme ou différence de lignes trigonométriques.
 
Exercice.
Calculs d'expressions du type cos(x+y)
  
  
Voici deux démonstrations du résultat :  
, pour 
a et 
b réels.
1. 
Démonstration avec le produit scalaire.
  
    
Dans le plan rapporté au repère orthonormé direct 
(O,I,J), 
on place sur le cercle unité deux points 
P et 
Q, avec 
 et 
. Le point 
 
P a donc pour coordonnées 
 et le point 
Q a pour coordonnées 
.
On écrit deux formes du produit scalaire 
 :
 et 
On a donc établi le résultat : 
 , et, en changeant 
b en 
-b, on obtient la formule :
.
2. Démonstration géométrique
  
    	 
	
Dans le repère orthonormé direct 
(O,I,J), on considère sur le cercle unité 
trois points 
A et 
B et 
K définis par 
, 
 et  
 
On en déduit :
 et  
Ecrivons le vecteur 
 dans deux repères différents.
Dans le repère 
(O,A,K), on a 
Donc 
 
(*)
Puis dans le repère 
(O,I,J), on a 
 (**)
Dans (*) et (**), on identifie les composantes en 
 et on obtient 
. 
En considérant les composantes sur  
 on obtient :  
.
On peut aussi retrouver ce résultat en utilisant des formes exponentielles complexes (voir  
    Écriture exponentielle et formules trigonométriques
).
3. Démonstration du résultat : 
, 
pour 
p et 
q réels.
On suppose connues les propriétés du sinus et du cosinus des sommes ou différences, dont l'une a été établie ci-dessus. De 
 et  
, on déduit, par somme,
 
.
			
Posons  
a + b = p et 
a - b = q, alors on a : 
  et 
 et la formule établie devient 
Les autres formules de la page 
    Formules de trigonométrie
 se déduisent de celles-ci.
  
  
Les nombres complexes peuvent s'écrire sous différentes formes 
(voir 
cette page
), 
nous étudions ici plus particulièrement la forme exponentielle.
 Notation.
On appelle forme exponentielle d'un nombre complexe non nul 
, de module 
 
et d'argument 
 défini à 
 près, l'écriture :  
 
que l'on note également  
.
 
A ce niveau, cette écriture est une notation choisie pour sa pertinence dans les propriétés suivantes.
 Propriétés. Soit 
z, 
z1,
z2 trois nombres complexes non nuls donnés sous forme exponentielle : 
 
avec 
r, 
, 
 réels strictement positifs. Soit 
n est un entier naturel. Les formes exponentielles vérifient ces propriétés :
 
Ces propriétés sont démontrées dans la page  
    
Écriture exponentielle et formules trigonométriques
.
Le cas particulier du nombre complexe de module 1 et d'argument 
  permet d'écrire : 
.
 Identité d'Euler.
On appelle 
identité d'Euler la formule qui lie trois des constantes
 les plus importantes des mathématiques :
 
  
  
Exercices
Exercice. 
 On considère le nombre complexe 
. Donner ses formes trigonométrique et exponentielle.
  
    		
 
Exercice. 
Calculer 
  
    	Il existe x dans  tel que : . Se rappeler que : . 	Exprimer  comme polynôme en cos(x). 	Chercher enfin les extremums de la fonction définie sur  ,  
  
    		
 
Exercice. 
- Soit 
z un nombre complexe. On note 
z'=1+z+z2+z3+z4. Montrer que si 
, 
alors 
.
 
- 
Évaluer 
z' si 
. En déduire la valeur de 
- 
Montrer que 
, et que 
- En déduire que 
 est solution d'une équation du second degré, et donner sa valeur.
 
  
  
Formule de Moivre
 Formule de Moivre.
Soit 
 un réel non nul et 
n un entier naturel. La traduction trigonométrique de la propriété :
 est la 
formule de Moivre :
 
Application. À l'aide de la formule de Moivre et de la formule du binôme de Newton, 
on peut exprimer 
 en fonction des puissances de 
, c'est à dire sous forme d'un polynôme en 
 en utilisant la 
    
Formule du binôme de Newton
.
 Exemple. 
Pour 
n = 2 , la formule de Moivre permet d'écrire 
On en déduit, par exemple, en égalant les parties réelles et imaginaires : 
 Exemple aléatoire. 
En utilisant l'expression de la puissance 
n-ième d'une somme à l'aide des coefficients binomiaux, 
on obtient 
 
On sépare ensuite les parties réelles et imaginaires.
 
Exercice.  
Soit 
 un réel non nul, montrer que :
 
Exercice.  
Calculer 
  
    	On pourra poser , puis calculer .
 	
 
  
    .	
 
 
Exercice.  
Calculer, à l'aide de la formule de Moivre pour 
n=5, 
 en fonction de 
.
 En déduire la valeur de 
.
  
    	 
	
 
  
  
Formules d'Euler et linéarisation
Les deux écritures 
 et 
, permettent 
d'exprimer les sinus et cosinus en fonction d'exponentielles complexes. 
On arrive facilement aux formules d'Euler :
Formules d'Euler. 
 Pour tout 
x réel, on a : 
  et  
 
Application. Linéarisation des polynômes trigonométriques
Intégrer des polynômes trigonométriques, c'est-à-dire des polynômes en sinus et cosinus, se révèle parfois peu évident. 
La technique dite de linéarisation des polynômes trigonométriques est dans certains cas d'une aide précieuse.Elle consiste à transformer les puissances 
cos(x)p, 
sin(x)q en  sommes et multiples d'expressions du type 
 ou 
sin(sx). 
On utilise pour cela les formules d'Euler, successivement dans les deux sens. (Voir 
    Application à l'intégration
)
Exemple : Linéariser 
Exercices.
Linéariser  
 , puis  
, puis 
, puis  
  
  
    	
	 
	
		
 Exercice.
Donner la forme trigonométrique de 
  
    	Le nombre An est réel, comme somme d'un complexe et de son conjugué ; son signe (car il il n'est pas toujours positif) va déterminer l'argument... 	Il va falloir regarder le signe de ...	
  
    	 	- .	On a donc : 
-  . 	On a donc :   
- . 	On a donc :   An =0
 
 
Exercice.
Pour calculer des sommes avec des nombres complexes. (Plus difficile)
On pose 
. 
- Montrer que la suite 
 
est périodique de période 3 (on écrira les dix premiers termes de cette suite).
- Pour 
, calculer les trois sommes
, 
,
.
 Ces trois sommes sont finies, le 
k des  
 étant toujours inférieur ou égal à 
n.
	On intéressera aux trois sommes  	en faisant apparaître des développements de binôme de Newton.	
  
    		- En se souvenant que , on combinera, en les multipliant par des coefficients judicieux 	et en les additionnant, les trois égalités ci-dessus pour faire disparaitre à chaque fois deux des trois termes A, B ou C
 N.B. En conduisant les calculs différemment (sans faire aucune erreur de calcul) on peut arriver à des résultats un peu	différents de ceux qui sont indiqués ci-dessus. En fait, ce sera bien le même résultat, sous une autre forme, et il peut être 	instructif de retrouver ceux qui sont donnés ici.
 
 
  
  
Somme d'exponentielles complexes
Pour simplifier une somme faisant intervenir une ou des exponentielles complexes,
la méthode de factorisation  par l'argument moitié peut être utile. Voyons cela sur un exemple. On veut mettre sous forme exponentielle  
 où  
 est un réel quelconque. 
L'idée efficace est de factoriser 
A par 
, ce qui donne :
 
.
On s'est approché du but : on a fait apparaitre 
 qui est réel, et 
l’exponentielle complexe 
. Mais 
 
n'est pas nécessairement le module de 
A, car il n'est pas toujours positif. Il faut donc un peu poursuivre le travail et préciser son signe. 
Mais la méthode utilisée a permis de progresser  ! Il reste à s'intéresser au signe de 
.
Ceci est développé 
  
    
	- Cas  
 
 Si a vérifie , alors
- Cas 
 
 Quand le nombre  est négatif, sa forme exponentielle  est   ; 	alors on a .
 Si a vérifie , alors .
 
.
Application à :
Les formules d'Euler permettent d'écrire  : 
. 
La bonne idée est ici de mettre en facteur  
 dans la partie 
: 
puis on met en facteur 
 dans la partie 
: 
En regroupant ces deux résultats, on obtient  : 
Exercices.
- Mettre sous forme trigonométrique le nombre complexe 
,  
sachant que 
  Comme, ici,  est positif, z a pour forme exponentielle  et pour forme trigonométrique 	 
- Soit 
.  Quel est le module et l'argument de 
 ?
 	
 On en déduit :  et .
 Pour calculer , on étudie le signe du réel 	.
 • Pour ,  et
 • Pour ,  et
 
- Soit 
 et 
x un réel quelconque. Calculer 
.
 	Pensez que  et calculez  	dont il suffira de conserver la partie réelle.
 Comme plus haut, dans l'expression , on peut factoriser par , ce qui donne:
 Enfin ne pas oublier le cas où x=0
 	Pour 
 Pour .
 
 
  
  
Nous démontrons ici la première propriété de la forme exponentielle (voir cette 
    
page
) 
en nous appuyant sur les 
    
Formules de trigonométrie
 mais surtout nous montrons comment les propriétés de la forme exponentielle 
et les 
    
formules d'Euler
 permettent de retrouver les formules de trignométrie
Démonstration de  :  
Soit 
 
et 
La notation exponentielle et les formules d'Euler aident à retrouver facilement les formules trigonométriques.
Exemples.
-  
.
 Soit 
a et 
b deux nombres réels. On écrit les formes trigonométriques du résultat qui vient d'être vu :
 
 On obtient 
cos(a + b) (et 
sin(a + b)), en égalant les parties réelles et imaginaires.
 Toutes les autres formules se retrouvent de même.
-  
. 
 . Le résultat en découle.
  
Equations trigonométriques
Rappelons les trois résultats élémentaires, mais fondamentaux, sur les équations trigonométriques.
Propriétés 
Soit 
 trois réels, 
, 
, 
c réel quelconque.
- Équation : 
. On cherche s'il existe un réel 
 tel que 
. 
 L'équation admet alors les solutions : 
 (
)
- Équation : 
. On cherche s'il existe un réel 
 tel que 
. 
 L'équation admet alors les solutions : 
, et  
 (
)
- Équation : 
. On cherche s'il existe un réel 
 tel que 
. 
 L'équation admet alors les solutions : 
 (
)
 
 

Pour trouver les valeurs 
, on peut, s'il ne s'agit pas d'angles remarquables connus, 
utiliser une calculatrice et les touches des fonctions trigonométriques directes et inverses.
Cela dépend des calculatrices : soit les touches  arccos, arcsin, arctan ou, sur d'autres, 
avec deux touches  inv/cos, inv/sin, inv/tan  ou 2nd/cos , 2nd/sin, 2nd/tan
 
Exemple : Pour 
x= -0,7, on obtient (en radians) : 
, 
, 
.
Exercices.
- 
Résoudre dans 
 : 
- 
Nombre de solutions d'une équation trigonométrique
- 
Solutions d'une équation trigonométrique
 
  
  
Equations trigonométriques (suite)
Étude de l'équation : 
 avec  
a,b,c réels, et 
. 
 
Méthode générale. On divise les deux membres de l'équation à résoudre par 
, ce qui conduit à l'équation :
  
+
.
Posons 
 et 
. 
On remarque que 
. Égalité à rapprocher de : 
. 
Par identification, mais c'est un théorème qui le justifie, il existe 
 réel, défini à 
 près, vérifiant : 
 et 
L'équation s'écrit maintenant :
 
ou encore : 
.
Ceci ouvre à une discussion suivant les valeurs de 
.
- Dans le cas 
, l'équation n'admet pas de solution.
- Dans le cas 
, il existe 
 vérifiant 
.
 L'équation s'écrit maintenant :
 L'ensemble des solutions est donc 
 
 
.
Exercices.
Résoudre les équations : 
 
  
  
Application à l'intégration
Si on veut intégrer des expressions du type 
 avec 
 
et 
P un polynôme, en particulier 
lorsque  
p et 
q sont pairs, on utilise la linéarisation (voir 
    ici
) pour les termes en 
 et  
. Si 
p ou 
q est impair, on peut aussi 
reconnaître une dérivée et faire un changement de variable (voir un cours sur l'intégration). 
 Exemple.
Calcul de 
. L'intégration se fait sans difficulté maintenant 
puisqu'une primitive de 
 est 
. 
On trouve 
, où 
C est une constante quelconque. 
Exercice . Calculer
, 
en linéarisant l'expression à intégrer. 
  
    	Une primitive est : . Et I vaut 		
 
Exercice . Calculer 
,
 en linéarisant l'expresssion à intégrer. 
  
    	Une primitive est : . Et I vaut 		
 
  
  
Puissance entière d'un nombre complexe. 
Pour le calcul de puissance entière d'un nombre complexe, sa forme trigonométrique 
est souvent plus utile que la forme algébrique.
 Soit 
, mis sous forme trigonométrique :
 
,( 
 et 
 réels).
On utilisera le résultat 
 .
Exercices. 
- Soit 
.
- Donner sa forme exponentielle.
- Calculer sa partie réelle et sa partie imaginaire. On pourra s'aider de 
    cette page
 		-  et 	. 
 Il faut chercher combien de fois il y a de  dans  . On fait donc la division euclidienne de 125 par 24.	125=5×24+5, donc
 Et .
 On remarque que .
 Donc  	et
 d'où le résultat :
 et
 
 
- Calculer 
  
    		 
- 
Calculer 
  
    		 
 
  
  
Alignement et orthogonalité
On considère 4 points 
A,B,C,D d'affixes respectives 
a,b,c,d.
 Orthogonalité.
Les propositions suivantes sont équivalentes et signifient l'orthogonalité des vecteurs 
 et 
.
 
 Alignement de trois points.Trois points 
A, 
B, et  
C distincts sont alignés si et seulement si
 
 et 
 sont colinéaires ce qui s'écrit :
 tel que 
.
Les conditions équivalentes sur les affixes des points 
A, 
B et 
C sont :
Droite. Soient 
A et 
B deux points distincts du plan complexe d'affixes respectives 
a et 
b, 
M un point du plan d'affixe 
z
M appartient à la droite 
 
Exercices. 
- Montrer que deux vecteurs 
 et 
 non nuls, d'affixes respectives 
z1 et 
z2 sont colinéaires 
si et seulement si : 
- Montrer que deux vecteurs 
 et 
 non nuls, d'affixes respectives 
z1 et 
z2 sont orthogonaux 
si et seulement si : 
 
	1.  et  sont colinéaires si et seulement s'il existe k dans , tel que 
	2.  et  sont orthogonaux si et seulement s'il existe k dans , tel que  	
 
Exercices sur des triangles.  
- 
 
Triangle isocèle (1)
- 
 
Triangle rectangle isocèle (2)
- 
Triangle équilatéral
 
  
  
Cercles
Soient 
A et 
B deux points distincts d'affixes respectives 
a et 
b.
 Cercles dans le plan complexe.
- Soit 
M un point du plan d'affixe 
m. Les deux proposition suivantes sont équivalentes :
- 
 
- 
M  est sur le cercle 
centré en 
A et passant par 
B.
 
-  Le cercle de centre 
, d'affixe 
, et de rayon 
r est l'ensemble des points 
M d'affixe 
, avec
 un réel quelconque.
 
Exercices. 
On se place le plan rapporté à un repère orthonormé. Déterminer l'ensemble des points 
M d’affixe 
z vérifiant : 
- 
  
    	C'est le cercle de centre  et de rayon .	 
-  
  
    	Le cercle de centre  et de rayon , privé du point I d'affixe . 
- 
 est un nombre réel.
  
    	C'est la réunion du cercle de centre O, et de rayon r=1 et de l'axe réel privé de l'origine.	 
- 
 est un nombre réel.
  
    	C'est le cercle de centre  et de rayon , privé du point (4,0). 
 
  
  
Détermination de lieux
On se place dans le plan rapporté à un repère orthonormé.
Exercices I. 
Déterminer l'ensemble des points 
M d’affixe 
z vérifiant : 
- 
 
  
    	- Posons . On a :	. 	Le point M(z) est donc sur la droite d'équation   
- Réciproquement, si M est  sur la droite d'équation , il existe y réel tel que . On a alors :   et	 et  vaut 1.
 	Le lieu de  M est donc la droite d'équation  . 	 
 
- 
 
  
    	- 	Posons . On a : . 	Le point M est donc sur la droite d'équation  
- Réciproquement, si M est  sur la droite d'équation , il existe x réel tel que . On a alors  	et  vaut .
 	Le lieu de  M est donc la droite d'équation 	 
 
- 
  où  
a et  
b sont des complexes donnés.
  
  Solution
On note 
A le point d'affixe 
a et 
B le point d'affixe 
b.
La condition est la traduction géométrique de l'égalité 
MA=MB. Le lieu de 
M est donc la médiatrice du 
segment 
. Voir 
Cours sur la médiatrice
.
 
- 
  
    	On introduit les points A et B, où A=(1,0) et B=(0,1). L'ensemble cherché est la 	médiatrice du segment .	 
- 
  
    	. Le lieu cherché est le disque unité ouvert.	 
- 
  
    	Le lieu est le cercle de centre (1,0) et de rayon 1.	 
 
Exercices II. 
- Trouver l'ensemble des nombres complexes  
z tels que les points d'affixe   1,  
z et  
1 + z2 soient alignés.
 	Le lieu est la réunion du cercle de centre A=(1,0) de rayon 1, et de l'axe réel. 
- Soit 
 un nombre complexe. On pose 
. 
Quel est le lieu des points 
M d'affixe 
z tel que 
Z soit réel ? imaginaire pur ?
 		- Z est réel : L'ensemble cherché est l'axe des abscisses, privé du point (3,0).
- Z est imaginaire pur : L'ensemble cherché est le cercle de centre  	et de rayon , privé du point A=(3,0).
 
 
 
 Exercices III. 
 Il s'agit de reconnaître des zones du plan complexe exprimées en termes de l'argument, le module, la partie réelle et imaginaire.
Il y a plusieurs niveaux possibles :
- 
Niveau 0
- 
Niveau 1
- 
Niveau 2
 
 Exercice IV. 
Problèmes de maximum ou minimum
  
  
Nombres complexes et suites (exercices).
Exercice 1. 
On considère la suite de nombres complexes 
, définie par 
: 
, pour tout entier 
n. Dans le plan complexe rapporté 
à un repère orthonormé direct 
, on note 
Mn le point d'affixe 
zn.
- Démontrer que, pour tout entier naturel n, les points 
 sont alignés.
-  On rappelle qu’un disque de centre 
A et de rayon 
r, où 
r est un nombre réel positif, 
est l’ensemble des points 
M du plan vérifiant 
.
Démontrer que, à partir d’un certain rang 
n0, tous les points 
Mn appartiennent au disque de centre 
O et de rayon 1.
		-  Calculer  en fonction de zn et traduire vectoriellement cette égalité.
- 	Calculer zn en fonction de z0...  On trouve n0=5.
 
 
Exercice 2. On considère les nombres complexes 
 définis, pour tout entier 
n, par
z0 =1 et
 
.
On note 
An le point d’affixe 
zn dans un repère orthonormé direct  
.
L’objet de cet exercice est d’étudier la construction des points 
An .
- Calculer 
z1  et 
z2 que l’on donnera sous forme exponentielle.
- Montrer que, pour tout entier naturel 
n, 
. 
Pour quelles valeurs de 
n, les points 
O, 
A0 et 
An sont-ils alignés ?
- Pour tout entier naturel 
n, on pose 
. Interpréter géométriquement 
dn. Calculer 
d0, puis montrer que : 
. En déduire que la suite 
 
est géométrique puis que, pour tout entier 
n, 
- Montrer que pour tout entier naturel 
n, 
.
En déduire que, pour tout entier naturel n, le triangle 
 est rectangle en 
An. 
Construire, à la règle non graduée et au compas, le point 
A5 sur une figure et justifier cette construction.
		-  Dans , mettre  en facteur. On trouve : .	
- O, A0 et An alignés? Écrire une condition sur les arguments. On trouve n= 6k, avec .
-  est la distance . C'est une suite géométrique de raison .
- Calculer ,  et dn 2, puis vérifier l'égalité demandée.
 Pour tracer A1 à partir de A0, puisque le triangle O A0 A1 est rectangle en A0, on trace la perpendiculaire à la droite O A0 passant par A0, puis le cercle de centre A0 	et de rayon . Le point A1 est à l'intersection de la droite et du cercle. 	Et on recommence... on trace la perpendiculaire à la droite O An passant par An, puis le cercle de centre An 	et de rayon . Le point  est à l'intersection de la droite et du cercle   
 
 
 
Exercice 3. 
On considère la suite 
zn définie par 
, et 
pour tout entier naturel non nul 
. On pose 
.
- Calculer 
z1, puis 
 en fonction de 
an et de 
bn. 
- Que peut-on dire de la suite 
, quelle est sa limite?
- Montrer que, pour tout entier naturel 
n, 
,
puis, par récurrence, que 
. 
Que peut-on dire de la suite  
 ?
- Montrer que pour tout entier naturel 
n, 
. Conclusion de l'exercice ?
		- . 
- . 	Pour tout n entier naturel ,  est une suite 	géométrique de raison  qui converge donc vers 0.
- L'inégalité demandée résulte de l'utilisation de l'inégalité triangulaire, et la récurrence est immédiate. 	 est une suite géométrique de raison  qui converge donc vers 0. 
- . 	Les trois suites an, bn et donc zn sont convergentes et tendent vers 0
.